Prison Break Addicts
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Message par Cursed Angel Lun 21 Avr - 21:41

Hey aux quelques personnes présentes sur ce forum ! xD

Alors on va ouvrir ce sujet de façon peu traditionnelle ... niark. En effet, les premiers chapitres ne sont pas postés, parce que la fic est bien trop longue. Si vous souhaitez lire le début de la fic [ vaut mieux ! ], rendez-vous sur ce lien ^^

Chapitre trente :

Les feuilles mortes abandonnées sur le sol par l'automne étaient nombreuses. A vrai dire, il y en avait tant que l'ouvrier de la ville avait du mal à toutes les balayer.

C'était exactement la même histoire qui se déroulait dans le cœur de Sara. Trop de sentiments, mélangés, confus, et bien trop encore pour qu'ils puissent être répertoriés au bon endroit. Amitié ? Affection ? Amour ... ? Elle ne savait plus.

Debout devant sa fenêtre, elle tentait de penser à autre chose, mais les informations qui passaient en boucle à la télé n'arrangeaient pas les choses et elle ne pouvait faire sans les écouter. Son souhait à présent était de ne plus entendre cette affreuse voix qui lui vrillait les tympans, mais la greluche au micro ne cessait de jacasser.

- Alors que le meurtrier de Terrence Steadman attend que la nouvelle date d'exécution tombe, les habitants de Chigago ne reviennent toujours pas du fait que le juge Randall Kessler doute encore des preuves apportées à ce dossier depuis plus de trois ans. Pour rappel, l'avocate de Lincoln Burrows a déclaré qu'une tentative de meurtre avait été faite sur le Docteur Sara Tancredi, la fille du Gouverneur qui, nous le savons, a la possibilité de gracier Burrows. Selon les rumeurs, la jeune femme serait étrangement liée à cette affaire et que le directeur de la prison de Fox River, Henry Pope, aurait décidé de la congédier pour une durée indéterminée. Mais que savons-nous de ce tireur que personne ne semble avoir vu ? La seule preuve qui réside de cet attentat contre le Docteur Tancredi est cette unique blessure qu'elle porte au cou ...

Alors qu'enfin le silence se faisait, elle se retourna, leva la tête vers le téléviseur désormais éteint, et son regard tomba sur la table basse où une petite boule de poils noire et blanche était assise sur un objet gris métallisé. Médusée, elle chercha tout à bord à comprendre ce qui venait de se passer. Puis, lorsqu'elle eut compris que le chat était assis sur la télécommande, elle se mit à sourire et s'affala dans le canapé, face au félin.

- Bonne idée ...

Elle ne l'avait que depuis ce matin, mais le chaton avait l'air de déjà s'être attaché à elle et à son appartement. Mais elle avait bien le droit à ça pour combler son ennui ... Sept longs jours dans son appartement à attendre que la date de la mort de Lincoln ne soit révélée à la télévision, sept longs jours à se poser des questions sur elle-même.

Ce matin, en revenant de la boulangerie – puisqu'il fallait quand même qu'elle se nourrisse -, Sara était passée devant l'animalerie. L'envie avait été plus forte que la raison ; elle était entrée et avait craqué sur cette petite bestiole à laquelle elle n'avait d'ailleurs toujours pas trouvé de nom. Elle l'avait ramenée dans une boîte en carton et le chaton en était sorti sur ses gardes, tous ses poils du dos dressés en un amas de piques à l'aspect doux. Ensuite, l'animal s'était vu offrir une gamelle de croquettes et Sara s'était amusée à le regarder manger avec empressement. Ce qui la faisait rire le plus dans la contemplation de ce chat, c'étaient ses deux oreilles coniques, plantées aux extrémités de sa petite tête ronde.

A présent détendue, elle repensa à sa matinée et son cœur se serra. Elle avait jugé plus judicieux de porter une écharpe pour sortir chercher le pain, mais tout le monde avait suivi les infos ... La ville entière semblait savoir que quelqu'un lui avait tiré dessus. Mais une question courait dans toutes les bouches : qui ?

Alors, l'air de rien, Sara avait pressé le pas, serrant davantage son écharpe autour de son cou et profitant de l'illusion de protection que celle-ci lui offrait. Le regard compatissant du boulanger l'avait mise en colère alors qu'il voulait sans doute la réconforter et elle avait quitté la petite surface commerciale presque en courant et avait manqué de rater la marche à la sortie, ce qui l'avait fait pester de plus belle.

Le pire dans tout ça, c'est qu'elle était vraiment en colère. C'était son orgueil qui en avait pris un coup quand Pope l'avait priée de quitter la prison. Le résultat maintenant était qu'elle en voulait à Michael. Elle le tenait pour coupable de ce qu'elle pensait être un renvoi définitif. Oh comme Sara avait peur ... S'il y avait bien une chose à laquelle elle tenait, c'était à sa carrière. La foutre en l'air une fois était bien suffisant et elle avait bien pensé ne plus jamais pouvoir exercer. A l'instant elle pensa qu'elle risquait bien gros à force de jouer à chat avec ce détenu. Et si on les surprenait, que deviendrait-elle ? Avant cela, fallait-il d'abord qu'elle revienne à Fox River ...

Mais ce qui l'inquiétait pour le moment, c'était le comportement d'Henry avec elle. Il avait changé d'attitude en lui parlant. Il était froid et cassant, tout le contraire du Henry Pope que Sara avait appris à connaître ces trois dernières années. Ce n'était plus l'homme doux et attentionné qu'elle aurait voulu comme père ... Que s'était-il donc passé dans la tête du directeur ?

Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué son téléphone qui clignotait, l'avertissant qu'elle avait un message. Katie avait tenté de l'appeler ; plusieurs appels en absence étaient enregistrés.

- Allô Sara, c'est moi. Très sympa le coup de la messagerie, merci. Non mais vraiment. Je sais que tu n'as sans doute pas envie de parler mais j'aimerais avoir de tes nouvelles. Tu ne veux pas que je vienne te voir, d'accord, mais laisse-moi au moins savoir comment tu vas. S'il te plaît, rappelle-moi ...

Le téléphone dans la main, hésitant à appuyer sur la touche de rappel, Sara le reposa finalement sur la table basse, à côté du chat qui chercha une caresse et vint se blottir sur ses genoux. Elle n'avait rien fait de particulier aujourd'hui, si ce n'est tourner en rond dans son appartement et faire le ménage, mais la fatiguée était là. Le sommeil était si tentant qu'elle tira le plaid sur elle et se laissa bercer par le ronronnement du chaton dormant déjà sur l'accoudoir du canapé.

* - * - * - *

Patiemment, et comme chaque soir depuis dix-huit longues années, Judy attendait sagement que son mari rentre du travail. Elle n'était pas encore changée et restait en tenue serrée, même si celle-ci était inconfortable. Pour passer le temps, elle débarrassait la table après le dîner, mais laissait là la vaisselle. Ainsi, lorsque l'heure à laquelle Henry était censé rentrer approchait, elle commençait à remplir son évier et préparait ses éponges. En dix-huit années, jamais il n'avait été en retard. Et les rares fois où il le croyait – parce que sa montre était cassée -, il tenait absolument à se justifier.

Mais peu importe ce qu'Henry pouvait dire, elle ne l'écoutait pas. Elle le connaissait son Henry et elle savait qu'il ne lui mentirait pas. Le mensonge était dangereux et pouvait coûter bien cher à une famille déjà fragilisée. Oh oui Judy le connaissait son mari. Et depuis un peu plus d'une semaine maintenant, elle le sentait fermé. Il ne voulait pas en parler mais elle savait très bien qu'il s'agissait de l'affaire Burrows ; les infos ne cessaient d'en parler. Il n'était pas rare ces temps-ci qu'Henry s'enferme dans son bureau en rentrant, sous prétexte d'avoir la migraine. Il ne prenait que rarement la peine de manger et Judy savait très bien que s'il le faisait, c'était pour ne pas faire affront au repas qu'elle avait préparé.

20h15 tapantes et le carillon de la porte d'entrée retentit.

- Chérie ?

- Je suis là !

- Mais bien sûr que tu es là, dit-il en lui prenant le torchon des mains, le déposant ensuite sur l'évier.

Comme tous les soirs en rentrant, Henry Pope embrassa sa femme sur le front. Pas sur les lèvres, non, ça il y avait bien longtemps qu'il ne le faisait plus. Bien sûr, comme tous les hommes, il détestait la routine et l'avait longtemps combattue. Mais après toutes ces années de couple, il avait bien fallu se résoudre à l'accepter. Peut-être pas à bras ouverts, mais elle était là. Ce n'était pas qu'ils ne s'aimaient plus, mais la flamme de leur amour qu'ils disaient éternel avait sans doute fini par s'attiser, pour finalement s'éteindre dans un silence qui résonnait encore dans chaque pièce de la maison.

- Va à table, lui intima Judy au creux de l'oreille. Je te rapporte ton dîner.

Il acquiesça sans discuter. Ce soir, il n'avait pas envie de se battre contre elle et ses bonnes intentions.

Quelques minutes plus tard, elle lui déposa son assiette, réchauffée au four à micro-ondes. Ensuite Judy ouvrit l'armoire derrière elle et sortit son tricot pour venir s'asseoir en face de son mari.

- Rose ? interrogea-t-il entre deux bouchées de rôti de bœuf. Qu'est-ce que tu nous fais là ?

- Un pull. La voisine à eu son bébé la semaine dernière. Une petite fille. Alors j'ai pensé que je pouvais bien faire ça.

Ne trouvant rien à répondre, Henry se tut et reprit son repas dans le plus grand silence. Mais soudain, le téléphone portable laissé dans la cuisine sonna et Judy alla décrocher.

- Henry ? C'est pour toi. Un monsieur qui dit que tu le connais. Allez tiens, prends-moi ça.

Il saisit le portable juste avant qu'il n'échoue par terre, lâché trop tôt par Judy. En bougonnant, il le porta jusqu'à son oreille.

- Allô ?

- Bonsoir monsieur le Directeur. Comment va-t-on ce soir ?

En reconnaissant la voix à l'autre bout du fil, son visage se figea et il aurait juré que son cœur venait de sauter un battement. Il avala difficilement sa salive, vérifia que Judy était repartie à la cuisine et alla s'enfermer dans son bureau.

- Que voulez-vous encore ? gronda-t-il, voulant donner l'impression qu'il était sûr de lui. J'ai fait ce que j'avais à faire alors vous avez intérêt à me laisser tranquille ma femme et moi !

- Oh voyons Henry, tout de suite les grands mots, ricana une voix d'homme. Mais pourquoi vous emportez-vous donc ? Je vous passais un coup de fil pour vous donner de mes nouvelles et au ton de votre voix, je pourrais jurer que vous n'en voulez pas. Je suis déçu, sincèrement. Mais le plus important est que vous ayez tenu votre part du marché. Nous vous avons suivi Henry. Et oui, dites-vous bien que nous sommes dans l'obligation d'assurer nos arrières et par la même occasion les vôtres. Vous avez donc compris que la fille Tancredi devait rester à l'écart ?

- En effet. C'étaient les ordres, non ?

- Bien entendu Henry. Continuez, et pas un coup de travers ! Ou alors ça pourrait mal tourner pour vous. Qui sait ? Un accident est si vite arrivé ... Au fait, j'allais oublier de vous dire ! Votre femme est très sexy dans ce tailleur rouge assorti à la couleur de ses cheveux. Vous avez de la chance qu'elle ne soit pas à mon goût parce que je crois bien que j'aurais été capable de vous la voler. Vous aurez bien sûr compris que c'était une plaisanterie. Bonne soirée Henry.

Le téléphone portable continuait d'émettre ce son strident si caractéristique et signalant que la personne à l'autre bout du fil avait raccroché mais Henry ne bougeait pas. Et à l'instant, perdu dans ses pensées, il sut que nulle part Judy et lui ne seraient en sécurité.

° ~ * * * ~ °
Cursed Angel
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Petit Nom : Cursed, Tan', ma poule, ma Zamour, Sara Tan' Crédi
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